Les trois dernières semaines furent très chargées - examens, rapports, projets, candidatures de stage - ce qui m'a obligé à mettre mon blog de côté pendant quelques temps. J'en suis désolé, mais me revoilà !! (même si j'ai tous mes examens de fin de semestre la semaine prochaine !! Notez l'effort !! )
Je vous ai laissé avec l'annonce d'un premier week-end de trek, il est maintenant grand temps d'en dire un peu plus !
Ce trek fut génial et du début à la fin, une vraie aventure.
"Rendez-vous vendredi soir a 19h tapante sur le parking du TIDEL cote de l'IIT !" disait le mail.
Consultation de la "carte" (plusieurs copie d'ecran de Google Earth...)
Dans ce cas precis, meme si les indiens boivent cette eau directement et m'assurent qu'elle est sans risque, je prefere toujours utiliser des pastilles purificatrices, on ne sait jamais...
La methode peut surprendre, mais il n'est pas reellement necessaire d'avoir une vraie carte type IGN pour ce type d'expedition. En effet, il est tout d'abord fort probable que les seules cartes disponibles soient fausses, il donc preferable de se fier a de vraies photos prises de l'espace. Deuxiemement, la technique d'orientation utilisee est legerement differente de ce que l'on pratique en France : puisqu'il n'y a pas de chemin, on suit simplement les cours d'eau en les remontant jusqu'a la source, et lorsqu'on en laisse un c'est toujours pour en retrouver un autre. Cette facon de faire s'explique facilement : tout d'abord il est tres facile de reperer sur une carte ou une image satellite les cours d'eau meme sous une epaisse foret et donc de choisir ceux que l'on suivra pour atteindre notre but. Deuxiemement, eau=vie, l'organisme humain peut survivre facilement un mois sans se nourrir mais meurt au bout de 3 jours si il ne peut pas boire ! En cas de probleme, il vaut mieux attendre les secours pres d'une riviere... Enfin, la pente est souvent douce (sauf cascades) et il est possible de se ravitailler regulierement, ce qui evite de trimballer 6-8 litres d'eau pour les 2 jours de marche...
Dans ce cas precis, meme si les indiens boivent cette eau directement et m'assurent qu'elle est sans risque, je prefere toujours utiliser des pastilles purificatrices, on ne sait jamais...
Arret au 3e et dernier point de rendez-vous de la soiree
Le depart sous un ciel de plus en plus inquietant
Malheureusement, cascade signifit souvent bloquage (comme dans ce cas) , et il faut donc essayer de trouver un passage pour contourner la cascade et retrouver ensuite le cours d'eau, ce qui prend du temps, beaucoup de temps.
Parce qu'en plus d'etre tout tordu, il est aussi tout souple. Plutot que d'arbre, il faudrait mieux parler de liane geante : ideal pour se faire une balancoire !
Une bete inconnue
Nous etions partis apres un vendredi tres ensoleille, persuade que le week-end allait etre du meme accabi, rate !! La mousson que plus personne n'attendait a decide de marquer son grand retour pile ce week-end la !! Le lendemain devait s'averer bien pire : pluie lourde et battante sans interruption presque toute la journee... L'avantage, c'est qu'au moins on a plus eu peur de se mouiller les pieds en traversant une fois de plus la riviere !!
Commentaire : la falaise devait facilement faire une centaine de metres... Avis aux parapentistes... (ca se dit comme ca ???)
(Aprreciez la mine depitee)
Pendant ce deuxieme jour, nous avons en effet rencontre un tas des piscines naturelles. La vallee par laquelle nous sommes redecendus est d'ailleurs tres connues pour ces cascades et retenues d'eau. Et le meilleur etait encore a venir ! Les 3 plus connues sont numerote de 1 a 3 et on vient a peine de passer la 3e.
Cette piscine est si encaissee qu'il est impossible de l'eviter ou de la contourner (ou sinon il faut prevoir deux bonnes heures de marche). Elle est encadree par deux immenses murailles de pierre qui n'offrent aucune issue et apres le deluge qui s'abattait sur la region depuis la veille, il n'etait pas possible de la traverser autrement qu'a la nage !
Il etait en effet necesaire de se debarasser de nos sac pour passer un rocher difficile.
Jusque la, il avait ete possible de rester les pieds au sec. Apres avoir longe la piscine sur une vingtaine de metres en suivant la paroi glissante, il fallait maintenant traverser le reste de la pisicne. Pour eviter de mouiller les sacs, nous avons donc construit de petits radeaux avec nos tapis de sol et ainsi permetre leur acheminement sains et saufs sur l'autre bord ! La corde sur la droite de la photo sert a faire traverser les indiens qui ne savaient pas nager.
Admirez le travail !!
Un dernier petit saut avant de repartir...
La derniere pisicne
La batterie de mon appareil photo m'a malheureusement lache a ce moment precis et j'ai rate les dernieres photos de notre sortie triomphante de la jungle...
Au final, ce fut un week-end extraordinaire, fatiguant mais riche en emotions et en souvenirs, bien different de ces week-ends "visite" dont j'avais pris l'habitude, une autre facon de decouvrir l'Inde en quelques sortes. J'ai de plus adore le concept de ce trek sans compromis, au plus proche de la nature et de sa majeste. A quand la prochaine fois ?!!!
D'ailleurs, un trek dans l'Himallaya serait en preparation pour la fin decembre, voila une information qui n'est pas tombee dans l'oreille d'un sourd... :)
Au final, ce fut un week-end extraordinaire, fatiguant mais riche en emotions et en souvenirs, bien different de ces week-ends "visite" dont j'avais pris l'habitude, une autre facon de decouvrir l'Inde en quelques sortes. J'ai de plus adore le concept de ce trek sans compromis, au plus proche de la nature et de sa majeste. A quand la prochaine fois ?!!!
D'ailleurs, un trek dans l'Himallaya serait en preparation pour la fin decembre, voila une information qui n'est pas tombee dans l'oreille d'un sourd... :)
